La journée
d’étude, qui s’est tenue virtuellement du 15 au 16 juin 2021, a réuni un groupe
d’experts, d’universitaires et de praticiens oeuvrant dans le cadre de
programmes de déradicalisation et de réadaptation pour les femmes dans la
région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
La pauvreté et
la violence dont souffrent les femmes de la région MENA ont été présentées comme
étant les facteurs clés de la radicalisation des femmes.
Bien qu’il soit
trop tôt pour déterminer les « meilleures pratiques » vu l’absence
d’évaluations systématiques, les participants ont convenu que tout programme de
déradicalisation devrait se fonder sur des cadres culturellement appropriés qui
sont ancrés dans les pratiques sociales, professionnelles et économiques
locales. Le financement devrait cibler des projets fondés sur la juste
coordination entre les secteurs public et privé.
Dans les processus
de réadaptation et de réintégration, les femmes jouent déjà un rôle important
dans les instituts, les mosquées et les médias. La présence des femmes devrait
être étendue à bien d’autres domaines.
Les
participants ont souligné la nécessité d’accroitre la présence des femmes dans
le secteur de la sécurité, de remettre en question les modèles patriarcaux et
de reconnaître le rôle des femmes en tant que protectrices de la population.
La journée
d’étude a révélé la demande des praticiens locaux d’un soutien dans le
renforcement du rôle des femmes dans les processus de déradicalisation et de
réhabilitation, ainsi que dans les programmes de formation – au sein et au-delà
du secteur de la sécurité.
Le HUB fut
considéré comme une organisation qui puisse offrir un appui adéquate à la mise
en réseau et le développement des initiatives de la société civile.
Les efforts de
déradicalisation offrent une occasion de s’attaquer aux problèmes structurels
sous-jacents.