La question des combattants étrangers et de leurs familles rapatriés, retournant de zones précédemment contrôlées par DAESH, est un enjeu politique de grande importance pour les membres de l'OTAN et ses partenaires.
Bien que l'attention internationale soit concentrée sur les rapatriés rentrant en Europe, le sujet des combattants rapatriés et leurs familles est au coeur de nombreux pays de la région MENA.
L'objectif de cette étude est de rapprocher deux questions importantes: le sort des rapatriés retournant à la région MENA et le rôle des récits (et des contre-récits) dans les politiques concernant ces rapatriés, l'avis publique et les mesures de lutte contre l'extrémisme violent.
L'étude, basée sur la littérature académique et politique, et sur l'analyse des récits sur les femmes rapatriées (d'après des sources médiatiques en arabe, français, anglais, espagnole, italien, allemand et turque), se concentre surtout sur la nature sexiste des récits concernant le retour des femmes à la région MENA, et l'impact de ces récits sur les politiques pertinentes.
Le départ des individus de leur pays d'origine vers les territoires contrôlés par DAESH ainsi que leur retour de ces territoires aux pays d'origines sont les sujets des récits dans ce contexte. Ceci inclut les récits sexistes utilisés par DAESH pour attirer les femmes vers le "califat" et la manière dont le groupe terroriste formule ces récits en fonction du pays de provenance (Europe / MENA).