L’OTAN est déterminée à lutter contre les flux d’armes légères et de petit calibre illicites (ALPC) par le biais de moyens juridiques, culturelles, sociétales et fonctionnelles. À ce titre, le NSD-S Hub a tenu une conférence en collaboration avec des experts de toute l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne pour mieux cerner la question des armes illicites dans la région.
Contexte
Les ALPC sont les principaux outils et facilitateurs de la violence et impactent considérablement la sécurité et la stabilité dans les régions de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne.
Dans les situations de conflit, les armes légères sont utilisées pour commettre un large éventail de violations des droits de l’homme, notamment des massacres, des déplacements forcés, des violences sexistes et des attaques contre des soldats de la paix et des travailleurs humanitaires.
Webinaire avec des experts d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne
Un webinaire avec des experts d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne
Un dialogue avec un comité diversifié d’experts régionaux a permis à l’OTAN de mieux comprendre les flux d’ALPC, afin de déterminer les stratégies et les politiques adéquates dans la lutte contre sa propagation.
La demande d’ALPC semble être motivée surtout par la pauvreté et les conflits, et le manque de réponse gouvernementale à ces problèmes.
Si le peuple a besoin de s’armer pour se défendre ou lever les armes pour se
faire entendre, il trouvera un moyen pour se procurer des armes; Il serait impossible
arrêter le flux d’armes sans s’attaquer aux conditions qui ont créé sa demande.
Selon les participants au webinaire, les conflits armés ouvrent la voie au trafique des armes illicites. D’autres facteurs sont liés aux conflits internes, telles que la corruption, la faiblesse des États, les luttes de pouvoir régionales, les groupes armés illégaux, les frontières vulnérables / poreuses et l’exploitation illégale des ressources.
Aujourd’hui, Les conflits plus notable ont lieu au Sahel, y compris le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.
Les Points Clés
Les experts ont proposé des moyens dont l’OTAN pourrait appuyer les états de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne dans leur lutte contre le flux des ALPC:
Le Renforcement du contrôle des frontières : Adopter des mesures appropriées aux conditions locales.
La formation des agences frontalières locales.
Investir dans la mise en place de mécanismes fiables de collecte et de partage des données.
Appuyer la création de cadres juridiques et des coopérations interrégionales.